Christa et Simon van der Veer
Les agriculteurs de Sutz-Lattrigen fournissent des produits à base de lentilles et d’autres denrées alimentaires à LANDI Seeland.
Simon et Christa van der Veer gèrent une exploitation agricole et maraichère à Sutz-Lattrigen, près du lac de
Bienne. Régional, frais et saisonnier – telle est la devise de la famille. Outre les cultures classiques de la pomme
de terre, des oignons, des courges et des carottes, ils sèment des produits qui sortent un peu de l’ordinaire, dont des patates douces et différentes graines comme l’avoine nue, le millet, les lentilles ou le lin.
De nombreux produits obtenus à partir de denrées alimentaires de la ferme sont vendus par l’exploitation des van der Veer et dans les magasins LANDI de LANDI Seeland. L’un d’entre eux est la cassolette de lentilles aux patates douces. Les dés de patate douce déshydratés proviennent de tubercules qui ne peuvent pas être vendus en raison de leur aspect. En les combinant avec des lentilles, on obtient un plat délicieux issu d’une production durable, préservant l’environnement et sans gaspillage alimentaire. «C’est plutôt nouveau de marier les lentilles avec la patate douce dans un produit. Cela peut paraître audacieux, mais tous les arômes se développent dans la poêle», indique Christa van der Veer.
La culture des lentilles est peu exigeante et permet de fixer l’azote dans le sol, qui n’a donc pas besoin de
fertilisants. Les lentilles se sèment en avril, lorsque le sol est assez chaud. Il est important que le terrain soit bien plat, car à la récolte, la moissonneuse-batteuse passe très près du sol pour pouvoir récupérer un maximum de
lentilles mûres. La moindre bosse sur le terrain fait que la machine récoltera de la terre ou des pierres. Le traitement après récolte est donc très fastidieux, car il faut éliminer les petits cailloux présents dans le grain récolté. Après la récolte, les lentilles sont lavées et préparées dans une petite entreprise spécialisée.
La production des patates douces est également complexe et présente certains risques. La patate douce n’aime pas les étés froids et pluvieux. Mais si l’été est aussi chaud et ensoleillé que celui de 2022, les plants se développent très bien. La peau des patates douces étant très sensible, la récolte doit se faire avec une technique particulière, beaucoup de travail manuel et un soin extrême. Malgré cette forte charge de travail, la famille van der Veer mise sur la culture des patates douces. «La production n’est pas une tâche facile. Mais nous opérons dans une niche de marché, ce qui nous permet de nous démarquer», explique Simon van der Veer.
La famille van der Veer vend ses produits à LANDI avec plaisir et apprécie cette bonne coopération. «En plus, je
trouve que l’assortiment, le grand choix de produits et le personnel motivé et disponible sont vraiment d’une
grande qualité», poursuit Simon van der Veer.
Voici comment on obtient une cassolette de lentilles :
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| En automne, on récolte les lentilles et les patates douces au prix de beaucoup d’efforts. | Une fois lavées, les lentilles et les patates
douces sont associées pour préparer une cassolette. |
