De quoi faut-il tenir compte lorsque l’on acquiert un chien?


Un chien provenant d’un refuge 

En optant pour cette variante, on offre, en quelque sorte, une nouvelle vie à un chien. Les chiens abandonnés suite à un décès ou à un divorce sont, la plupart du temps, bien éduqués et faciles à gérer. Mais chaque chien a un passé. Les chiens qui ont vécu des situations difficiles ne devraient être confiés qu’à des experts, car s’en occuper s’avère souvent difficile et demande beaucoup d’engagement. Par conséquent, il est fondamental de demander des conseils au personnel du refuge si l’on choisit cette option. En outre, il est important de ne pas se laisser aveugler par la beauté ou le caractère attendrissant d’un animal, mais de profiter de l’occasion pour faire sa connaissance lors de promenades et, ensuite seulement, de se décider. 

Un chiot provenant d’un élevage 

L’avantage des chiens de race est que l’on sait à quoi ils ressembleront plus tard. L’inconvénient est qu’ils sont souvent sujets aux maladies héréditaires. Pour leur bien, il convient également de renoncer aux animaux issus d’élevages extrêmes dotés de caractéristiques particulières, comme un nanisme, une truffe retroussée ou des pattes arquées. Dans le cas des chiens de race en particulier, il importe également de ne pas se laisser fourvoyer par leur apparence. Leur caractère est en effet bien plus important. Par exemple, les chiens de chasse nécessitent beaucoup d’espace et les chiens intelligents, comme les border collies, ont besoin d’être stimulés mentalement, car, sinon, ils deviennent agressifs et difficiles à gérer. 

La prudence est de mise avec les fournisseurs à bas prix actifs sur la Toile. Une étude menée par la Protection Suisse des Animaux PSA, notre partenaire, a démontré que seuls 11% des annonces sur Internet se révèlent sérieuses. Il arrive souvent que les chiots soient retirés de leur maman avant leur 56ème jour, qu’ils vivent dans des conditions d’hygiène déplorables et qu’ils soient par conséquent perturbés toute leur vie durant. Le prix avantageux proposé ne vaut donc pas la peine, d’autant plus que les frais de dressage et de vétérinaire risquent rapidement de s’accumuler. 

Un chien provenant de l’étranger 

Dans ce cas, il en va de même que pour un chien provenant d’un refuge. Cette variante permet souvent d’offrir une nouvelle vie à un chien. Mais elle peut aussi se révéler difficile, car on ne connaît pas les antécédents du chien concerné. Par ailleurs, certains canidés ont de la peine à s’habituer à leurs nouvelles conditions de vie. Toutefois, si l’on décide malgré tout de prendre un chien de l’étranger, il convient de respecter certains points: le chien doit absolument être doté d’une puce électronique et vacciné, et sa queue ou ses oreilles ne doivent pas être écourtées. De plus, on doit détenir un passeport pour animaux de compagnie. Enfin, des prescriptions supplémentaires peuvent s’appliquer dans le cas d’une importation de chiens issus d’un pays présentant un risque élevé de rage urbaine. 

Peu importe la forme pour laquelle l’on opte, chaque chien doit être équipé d’un transpondeur et enregistré dans la banque de données AMICUS. Les propriétaires de chiens sont tenus en outre d’obtenir la dénommée attestation de compétences. Enfin, la loi sur les chiens est régie au niveau cantonal: certaines races sont interdites dans certains cantons alors que dans d’autres, elles sont soumises à autorisation.